Mardi.

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       J'ai trop de chose dans la tête. En ce moment j'imagine une jeune femme, blonde, la trentaine mais elle fait moins. Elle a les yeux bleus perdu dans le vague. Elle contemple une surface d'eau, plus grande qu'un étang, plus petite qu'un lac. Devant elle, un ordinateur portable, un vieux modèle. Elle n'a pas besoin de plus performant, si ça ne tenait qu'à elle, elle écrirait sur une machine à écrire, elle aime le côté vintage. Elle vient d'achever un nouveau chapitre. Elle attrape son verre de vin blanc posé sur la table en tec et en avale un petite gorgée. Nous sommes en fin de soirée, le soleil commence à peine à se coucher, inondant les arbres se ses rayons dorés. Une légère brise fait tressaillir l'eau jusqu'alors calme. Elle frissonne et resserre son gilet de laine beige autours d'elle, un gilet qui ne lui appartiens pas.

-Tu as terminé ? Demande une voix d'homme en l'enlaçant.

Elle ne l'a pas entendu arriver, mais elle ne sursaute pas. Sa voix l'apaise.

-Bientôt, répond-elle en se tournant vers lui.

Doucement elle enroule ses bras autours de son cou et discrètement, enlève la pince qui lui lie les cheveux. Elle sait qu'il la préfère les cheveux lâchés. Elle plonge son regard dans le sien, dans ses magnifiques yeux verts dont la pupille est cerclée de marron. Leurs regards sont rempli de douceur, amoureux. Il dépose un tendre baiser sur les lèvres, si douces, sucrées.

-Un jour il faudrait que tu arrêtes de me prendre mes affaires.

-Une manière de t'avoir encore avec moi quand tu pars travailler.

Il sourit, elle adore le voir sourire, donc elle sourit aussi, elle sourit de ce sourire tendre, instinctif qu'on les gens amoureux en regardant l'être aimé.

-Il se fait tard, on rentre ?

Elle acquiesce d'un signe de tête et il l'embrasse sur le front. Il prend l'ordinateur, elle son verre de vin et main de la main, ils remontent les quelques marches de pierre qui remonte vers la grande maison campagnarde à la lourde porte de bois et façade de pierre blanche couverte de lierre.

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