Lundi.

       Il est 21h06 et je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi faire en ce moment, je ne sais pas quoi faire de ma vie non plus. Je n'ai pas mangé, je n'ai pas faim. Je ne suis pas aller en cours, je suis restée chez moi, à l'abri. A l'abri de quoi ? Comment le dire. Il me manque et j'ai peur. pas de lui, de tout. Vraiment tout. Je ne sais pas quoi faire. Je rêve trop grand et tomberais donc de trop haut. C'est la première fois de ma vie que j'ai le vertige. J'essaye de me raisonner, mais je sais que demain je ne bougerais probablement pas non plus. Je me noie. Je n'en peux plus. Je ne respire plus. J'ai trop d'idée dans la tête, trop d'images, trop de pensées qui s'entremêle sans pouvoir en démêler aucune. Alors j'ai peur. Et j'écris. Mais à quoi ça sert ? Je ne suis ni ne serais ni Musso, ni Levy, ni Gavalda, ni Notomb, ni Beigbeder, ni Kinsella, ni Lutz, ni Weisberger, ni Wells, ni Warhol, ni Picasso, ni Michel-Ange, ni Rafael, ni Bacon, ni monet, ni, ni, ni, ni, ni, ni, ni, ni, ni, ni................... 21h15. Quand on ne sait pas écrire, on raconte sa vie aux autres. Pleurer sur soi-même pour les autres et toujours plus divertissant que pleurer sur les autres pour soi-même. Je voudrais être connu pour ne plus avoir à sortir. Il parait que la confiance en soi ça se travaille. Ah bon ? Grand moment de solitude, rien ne coule, c'est déjà ça. 21h20, Bonsoir.

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La phrase de la semaine : "je fuis toute sorte de réalité, et si je n'étais pas fait pour ce monde ?"

Je ne sais plus de qui c'est, si c'est d'un auteur connu ou si je l'ai trouvé sur un blog... Si ça vous dit quelque chose, aidez moi tout auteur mérite d'être cité !

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